Le Maroc a toujours été une terre de beauté, de partage et de générosité. Une richesse qui résulte des multiples influences culturelles qu’il a accueillit tout au long de son histoire.
L’arrivé des Phéniciens durant la période antique a permis l’installation des comptoirs qui ont servi de bases à de nombreuses cités romaines puis arabes. C’est donc à ce moment là que se sont établies les fondements de la civilisation marocaine que l’on connait aujourd’hui.
Le patrimoine du pays doit également beaucoup à l‘Empire Romain qui, pendant sa présence au Maroc (à l’époque connu sous le nom de Province Impériale de Maurétanie Tingitane), a posé les fondations de nombreuses villes telles que Meknès (Volubilis), Tanger (Tinjis), Larache (Lixus) et Essaouira (Mogador), laissant ainsi aux générations futures traces et chefs-d’œuvre architecturaux inégalés.
Quant à la présence des arabes, celle-ci a apporté au pays plus qu’une simple religion. En effet, le but initial de cette conquête a été l’expansion de l’Islam (religion très peut connue à cette époque) dans de nouvelles régions. Les Byzantins présents dans le nord du pays étaient plus appréciés par les tributs locales que les Arabes qui ont eu beaucoup de mal à comprendre les us et coutumes Amazigh. Il leur a donc fallut plusieurs décennies avant d’établir des rapports de confiance ainsi que d’imposer de nouvelles pratiques religieuses à cette population.
Le Maroc doit aux Arabes la constructions de plusieurs villes telle que la majestueuse Fès, fondée par Moulay Idriss Ier qui lui attribua le titre de capitale de son royaume en 791. La magnifique mosquée Quaraouiyine fait parti des joyaux de l’architecture arabe de l’époque. Elle a été construite par Mohamed, successeur de Moulay Idriss II, et est comptée parmi les toutes premières universités de l’histoire!
La fin du XIXème siècle et début du XXème a été une époque charnière pour le pays. Dès 1880, l’Empire Chérifien a été soumis a un contrôle international le mettant en difficulté économique et militaire. Cette situation a été profitable aux français et espagnoles qui ont instaurés une prise de pouvoir coloniale déstabilisant ainsi le Royaume. En effet, ce projet de protectorat avait pour but de rompre l’unité nationale en séparant arabes et berbères afin de mieux contrôler le pays et profiter de ses richesses et de son positionnement géo-politique très prisé.
Ce protectorat franco-espagnol n’a (officiellement) duré qu’un demi siècle mais a tout de même marqué l’histoire du Maroc. On passe d’un pays aux traditions héritées du moyen âge (agriculture, élevage, artisanat etc.) à un pays ouvert à “la civilisation moderne”.
Cette courte présence a aussi marqué le paysage culturel et architectural marocain. Un des exemples phares de ce changement est la construction de nouvelles villes (Kénitra, connue à l’époque sous le nom de Port Lyautey) suivant le modèle français. On passe du style hérité de l’Espagne Arabo-Andalouse avec ses vastes Riads verdoyants aux grands immeubles de type Haussmannien.
