Le Musée du Carnaval et du Masque de Binche (Belgique) accueillera dès demain et jusqu’au 4 octobre l’expo temporaire “Les Mascarades du haut Atlas” mettant la lumière sur un rite populaire très peu connu au Maroc: “Bilmawen”.
Le photographe Marc Belli est parti à la rencontre d’une population Amazigh très accrochée à cette tradition ancestrale, longtemps célébrée dans les villes du Maroc comme Fes, Marrakech ou Tanger mais qui s’est graduellement relégué dans l’oubli sauf dans la Région d’Agadir.
“Chaque année après le sacrifice du mouton, le matin de Tafaska, des créatures mi-humaine, mi-animal, sèment l’effroi dans les villages du Haut Atlas marocain. Ce sont les Bilmawens, agiles comme des singes, ils courent partout et distribuent des coup de sabots aux habitants. Ils sont craint et les villageois tentent de leur échapper, mais ces derniers savent aussi que leur coup de sabots leur porteront bonheur. En agissant ainsi, ils perpétuent un rituel populaire chez les berbères du Haut Atlas, une tradition indigène très enracinée dans la culture Amazigh. Ils feignent d’incarner l’esprit des ancêtres sortis de leur tombes venus tourmenter les vivants. Les Bilmawens confectionnent leurs accoutrements avec les peaux encore sanguinolentes des chèvres et des moutons dépecés la veille.” Source: Bilmawen du Haut-Atlas
Le livre photo de Marc Belli est à visualiser et/ou acheter sur Blurb: Bilmawen du Haut-Atlas