La danse est le moyen d’expression le plus fort qui puisse exister. C’est un lien qui unit l’ensemble des traditions du monde et ce depuis la nuit des temps. Qu’elle soit nuptiale ou martiale, la danse transmet, anime, enrichie et egaye tous ceux qui la partagent.
Cette tradition représente un pillier du patrimoine culturel du Maroc. D’une région à une autre, chaque tribu berbère à ses propres codes et célèbre sa tradition à travers des danses qui prennent forme en groupe d’homme et/ou de femmes selon la nature de la célébration. L’une d’entre elle a été reconnue par l’UNESCO comme patrimoine culturel immateriel, titre qui lui permet de recevoir toute l’attention nécessaire à sa sauvegarde.
La Taskiwin est une danse martiale caractéristique du Haut-Atlas occidental dont le nom provient du Tiskt, la corne richement décorée et portée par chaque danseur. Elle consiste à faire vibrer les épaules des danseurs au rythme des tambourins et des flutes.
Comme pour la majorité de ses danses, beaucoup se perdent suite au non-intérêt des jeunes à la reprise de leur pratique. Ceux-ci se détournent de leur tradition pour s’adonner aux danses modernes véhiculées à travers les médias occidentaux. Quelques associations ont donc commencé à oeuvrer pour la conservation de ce patrimoine et ce depuis les années 90. Commence donc une réelle prise de conscience collective de l’importance de notre patrimoine culturel. L’apprentissage se fait certes de père / mère en fils / fille, mais sa transmission est un devoir de tous et ce malgé la promotion des vertues de la culture occidentale.